Air Sol Images

Pour ceux qui me connaissent, ce n'est pas un secret, j'aime particulièrement la Mauritanie. Même si je ne connais qu'une petite partie de ce grand pays, mes nombreux voyages dans le massif de l'Adrar avec Jean Philippe de l'agence New gate Travel, ou encore la traversée nord sud effectuée en 2007 avec le rallye raid "Trans Africaine Classic", font que j'aime m'y retrouver. Quoi vous dire de plus si ce n'est qu'une fois dans ce désert je me sent tout simplement bien... Loin, très loin du tourisme de masse, et sans doute depuis quelques années, avec un contexte géopolitique compliqué, loin du tourisme tout court, la Mauritanie, contrairement à d'autres pays d'Afrique du nord, garde une authenticité préservée. Bien moins accessible (bien que ...), plus loin donc plus couteuse en transport, la Mauritanie se protège, se mérite, demande plus de volonté pour être découverte. Et très égoïstement, c'est bien ainsi...

Je vous propose, sur cette vingtaine d'images de venir rouler, voler, parler, regarder... Dernier raid, effectué avec des potes, amis, parfois inconnus, qu'ils soient Français, Brésiliens, Mauritaniens, Suisse ou encore Sénégalais... Une belle semaine passée grâce à la volonté de deux personnes en particulier, encore et toujours Jean Philippe, amis cher de 20 ans, qui m'a donné le gout vrais de ce pays et Rémy Vauthier, Suisse, et "organisateur humanitaire", raison de ce voyage, à savoir la mise en place d'une pompe pour un puit dans le village d'El Beyed à 400 km à l'est d'Atar, zone orange, limite zone rouge... Un nouveau voyage, en terres connues mais sans toubab, ou nous faisons la trace chaque jour.

Puis aussi l'accomplissement d'un rêve de deux ans, quelle chance car d'autres doivent patienter encore plus... Un rêve donc, réalisé avec mon maitre Jedi et ami, Sylvain Moisseron ainsi que sa compagne, Aurélia, un rêve de voler dans les dunes, au dessus des plateaux rocheux du massif de l'Adrar, avec cet outil extraordinaire qu'est le paramoteur...

Je vous laisse aux images, et j'espère vous donner également une part de ce rêve, cette page est avant tout faite pour le visiteur, mon égo, assagit depuis longtemps, n'en à plus besoin. Le partage reste plus fort, amis...

Jean, guide, amis, un monsieur...

  Tous les jours, un régime de trace en hors piste, des dunes, des dunes, des dunes................

Des enfants, toujours sages, nos petits français auraient ici une sacrée leçon de vie....

L'école de Jref, adorables ils sont l'avenir de leur pays.

 Contraste évident, nous nous sommes enfoncés plus loin à l'est. El Beyed, but du voyage. Village du bout du monde. Après c'est le grand désert, à 500 km Est, le Mali, au Nord Est l'Algérie, au Nord, le Maroc. Et entre ces enfants et les pays proches il ne reste plus que sable et rochers.

  Islem, le chef du village d'El Beyed, notre hote durant deux jours, fait jaillir l'eau grâce à la pompe installée sur le puis... Un instant magique...

On ne compte plus les heures passées à se jouer des courbes dunaires. Jusqu'à l'ivresse...

L'Adrar c'est un mélange de plateaux rocheux, de plaines et de cordons dunaires. Le paysage change constament...

Une pose, et toujours elles arrivent... Nous rejoingnent, venues de nulle part... Petit commerce de vie...Echange de quelques babioles contre un peu d'argent...

  Maria, la fille...

          Mariam, la mère

 A la poursuite des quads...

Papillon ?

Dunes....

Toutes ces photographies, et bien d'autres encore, sont disponibles à la vente, soit en image numérique HD, soit sur le support de votre choix. N'hésitez pas à me contacter ICI

Bonjour vous !

Je profite de cette journée pluvieuse de début Juillet pour vous emporter quelques minutes sur des terres plus chaudes…

Pour la seconde fois en une année, en Janvier dernier, j'ai pu retourner en tant que photographe sur le rallye M'Hamid Express.

Mais quitte à prendre les férus des sports mécaniques à contre pieds, ils avaient déjà en tête des bolides traçant dans les dunes, et sans les renier pour autant, je vous invite plutôt à une promenade aux abords de l’ancien village de M'Hamid .

Imagine toi...

   Nous sommes en fin de journée, alors que la température devient plus acceptable, et que les équipages s’affairent sur les derniers préparatifs, la course commence le lendemain, tu choisis de t'impreigner du village qui t'accueil. L’occasion est trop belle pour quitter les « bruits européens » et s’isoler, au grès de tes pas, ne devenant occupé que par l'oisiveté... Mais tu ne vas pas pour autant au hasard, on t'as parlé de l'oued, proche, et des ruines qui le borde.

  Pas si loin du paddock, après avoir traversé les jardin cultivés, petits canaux d'eau, de palmier et d'herbages au vert tanchant avec le sol rocailleux, tu arrives sur les bords de la rivière assêchée. C'est le lieu d'une première rencontre avec un berger qui guide son troupeau de dromadaires. Berger et accompagnateur de touristes en "alternance", quand il y en a. Mais ce n’est pas la saison te laisse t’il entendre… Tu es invité pour le thé, évidement... Mais plus tard. Lui ayant ses bêtes à s'occuper et toi quelques images à capturer.

  Marche de quelques minutes, dans le lit caillouteux, tu prends du recul pour avoir une vue d’ensemble… Les restes du village apparaissent, massifs, tassés, comme regroupés. Des accacias, énormes, centenaires, dernier rempart, protègent encore les maisons abandonnées.

  Puis tu te rapproches. L'envie de "toucher" est impérieuse. Capharnaüm de vielles briques, de terre délavée, de murs dévorés. Mais dans ces restes de maisons entre-déchirées par l'enchevêtrement de de vielles ruelles, se dressent quelques bijoux visuels. Murs pantelants, poignardés de vielles poutres de palmier, simples mélanges de couleur sienne et  bleu Azur… Contraste saisissant et trop facile à fixer. Les images se font elles même, tu vises ! Clic !

  Passant un angle de mur, à l'affut, toujours à pas lent, comme pour ne pas briser, par le bruit, un calme établi, tu tombes nez à nez avec ce petit rapace, chouette Chevêche, idéalement placée devant sa fenêtre, chaleur des derniers rayons. Ne perdant pas une miette de ta présence incongrue, de ses yeux superbes, elle observe l'humain… Celui qui lui vole son image.

  En sortant des ruines, un dernier coup d’œil, salué par un traquet rieur aux abords des dernières maisons…

  Retour tranquille à ta chambre d'hotel, pas un palace, mais quelque chose de plus authentique, une belle bâtisse toute en terre, un lit, une douche quoi de plus... Le reste, l'essentiel; ce qui fait l'ambiance, est tout autour, il suffit de savoir regarder, même les yeux fermés.

  Tu te laisses boire le thé, bien chaud et sucré, profitant du jardin quelques instants, le soleil perd de la hauteur, la nuit arrive...

  Réveil !

  Quelques shoot, moins doux, j-aime ça aussi ! Un peu de sport mécanique. Et oui, en laissant les murs fondus de M’Hamid, nous sommes revenus dans le monde qui veut aller vite…

En parlant d'un qui va vite, Eric et sa Katoche, un vrais free rider celui-là

  Et que dire de ce Prédator, à variateur... Et bien qu'il est piloté par une miss dont c'était les premiers tours de roue... Gros coeur !

  En petite anecdote, puisqu'on me le demande parfois, il est extrêmement rare, pour ne pas dire jamais que je retravaille mes photos, pas de retouche, pas de filtre… Les réglages de l’appareil modifient déjà suffisamment l’image réelle… Pour moi, une image, est un instantané, ça ne se re-bidouille pas après, même pour le plaisir des yeux, même pour flatter l'égo. Etat d’esprit provisoire sans doute. J’aurai tout le temps plus tard, peut-être de changer d’avis. Surtout que cet état actuel m’arrange, trop feignant pour passer encore des heures à formater une image idéalement adaptée au gout du jour… 

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